C’est une nouveauté pour la célèbre chaîne d’infos en continu. On sait depuis longtemps que l’investigation journalistique n’est pas leur fort et il y a fort à parier que vérifier leurs informations et les étayer avec sérieux va être un véritable challenge. Qu’est-ce qui a motivé cette décision?
Le CSA ayant annoncé que les journalistes n’auraient plus l’autoristaion d’utiliser le conditionnel, BFM s’est sentie grandement menacée. « Si on n’a plus le droit de dire « Il paraîtrait », « Il semblerait » ou encore « Il se dit que », c’est le dépot de bilan assuré dans l’année. »
Peggy Bruguière, l’inénarrable « reporter » qui a couvert les événements de Sisco de l’été dernier, donne son avis: « Si ça continue, on n’aura même plus le droit d’interviewer des gens de dos, des ombres chinoises ou même des chaussures! Comment voulez-vous qu’on fasse un travail sérieux dans ces conditions? »
La proposition folle serait de vérifier ses informations et de se contenter de relayer des faits. C’est un concept qui peut sembler désuet dans le journalisme contemporain, mais quand on y pense, c’est pas con.
Alors certes, ça risque d’engendrer une baisse de l’audimat, le téléspectateur ayant une malheureuse tendance à aimer les putasseries. Mais allez savoir! Autant, quand on a que de la merde à manger, on s’en contente, faute de mieux. Mais si on nous propose en échange un bon petit plat bien mijoté, on pourrait apprendre à y prendre goût assez rapidement. Enfin, je dis ça mais faut avouer que je suis assez optimiste, comme gars.